Non, non, il ne s’agit pas de parler ici de fin des vacances, quoique malheureusement çà coïncide…
Sur mon ancien blog, il y a longtemps, j’avais instauré les C’est lundi ! J’aimais bien ce concept. J’aime toujours autant l’expression, même si aujourd’hui j’assume que non seulement elle fasse référence à “La vie est un long fleuve tranquille” mais également à cette chanson mémorable de Jesse Garon…
Donc j’essaierai de m’y tenir et de vous faire (re)découvrir des albums tous les lundis.
Cette semaine, un album qui est sorti il y a un certain temps (presque un an et demi) : Rover, par l’auteur éponyme. Il faut évacuer un premier point pour pouvoir parler sérieusement musique après : Rover, où avez-vous été cherché ce look improbable ??? Honnêtement, lorsqu’on vous voie, on n’a pas peine à croire que vous avez vécu un an retranché dans la demeure familiale en Bretagne!! Bon je sais, c’est petit de parler du physique et je ne suis pas moi-même très regardante là-dessus, mais là tout de même !!!
Bon çà c’est dit. Passons au cœur du sujet.
C’est bien. C’est très bien même. On y entend plein de bonnes références sans que ce soit de la simple copie. D’ailleurs Caron à On n’est pas couché (passage le 13 avril 2013, c’est là que j’ai découvert l’album) n’a pas pu s’empêcher de titiller Rover là-dessus… Moi personnellement, j’aime bien reconnaître les influences d’un compositeur. D’abord çà me flatte car je peux me dire que j’ai une grande culture musicale (nan j’déconne… Quoique 🙂 ). Et puis ensuite çà permet de voir aussi comment le compositeur s’est construit. Enfin, quand il s’est construit avec les mêmes références que vous, çà vous fait vous sentir proche et çà permet de bien écouter.
Donc sur cet album, Rover a tout fait de A à Z. Tous les instruments. Toutes les voix. Il s’est enfermé chez lui pendant un hiver (voir l’interview en lien pour les raisons et le parcours) et est ressorti au printemps avec un bel album. C’es riche musicalement. A priori les textes sont travaillés (là mon niveau d’anglais ne me permet pas de juger). La voix est… pfiou….. Une large tessiture et une grande puissance.
De le très bonne pp-rock digne des plus grands anglo-saxons. Oui il chante en anglais, mais l’explication qu’il en donne tient la route, donc c’est pardonné.
Pour écouter, c’est ici.
Rover, Rover, Wagram Music, 8 octobre 2012