Donc après ce 1er essai dont j’étais assez satisfaite au niveau esthétique mais qui clairement était techniquement perfectible, voici la V2.0.
Les points qui étaient à améliorer sur la V1 :
– la semelle en feutrine ne tient pas le choc : rapidement elle s’est trouée. Heureusement la semelle intérieure était plus résistante ! Il faut trouver une matière plus tenace et un chouia plus épaisse pour le confort serait un plus.
– la feutrine est de toute façon trop fragile : le corps du chausson s’est détendu et le talon par exemple ne tenait pas en place. Comme la semelle intérieure, on l’a dit, se montre plus résistante, le 2ème essai se fera donc en polaire pour la partie supérieure. En plus on arrive en hiver.
– pour le talon, il faudra trouver une solution.
Et voilà la V2.0 en image…
J’ai à un moment pensé à du cuir pour la semelle car c’est résistant et naturel. Mais trouver du cuir à un prix raisonnable (je ne fais jamais que marcher dessus quand même), çà n’a pas été possible. Et je suis tombée sur le blog de Mine de rien, passée Maître es Récup&transformation. Elle utilise souvent du bulgom et s’en est servie pour… des chaussons ! Mais la bonne idée que voilà !!!
Donc bulgom pour la semelle, un tissu fantaisie (un ancien pantalon que j’adorais mais dans lequel je ne rentre plus depuis belle lurette) pour la semelle intérieure et un élastique sur le talon pour éviter que le tissu ne se détende trop. J’ai aussi cousu l’arrière en bord à bord avec un gros zigzag passé 4 fois plutôt que de faire ressortir les bords vers l’extérieur comme j’avais fait la dernière fois. Pour le corps du chausson, du polaire noir qui vient de mon stock.
Comme je suis sur du noir pour cette version et que c’était un peu trop sobre, avant de coudre le tout, j’ai découper une fleur du motif du tissu intérieur que j’ai fixée “à cru” avec un point zigzag sur le dessus. J’ai volontairement laissé dépassé le tissu entre le bulgom et le polaire.
L’utilisation de matières qui ne filochent pas est un gain de temps et l’utilisation d’un ciseau cranteur permet d’avoir tout de même un fini “fini”. Temps de réalisation : environ 2h en traînant. Prix de revient : environ 30 centimes le bulgom (j’ai dû en acheter mais j’en ai eu pour 3.96€ les 40 cm et j’ai de quoi faire au moins 10 paires), le reste c’est de la récup.
Merci !!! Je ne mets plus trop à jour mais ça fait toujours plaisir 🙂
Ces chaussons ne sont à mon avis pas suffisants pour un usage à l’extérieur. La semelle est très fine. D’ailleurs pour ma part je n’en ai pas refait car même si le boulgom dure plus longtemps, la durée de vie est tout de même trop courte pour moi. Mais ce n’est pas dit que je ne retente pas, il faudrait que je trouve du simili cuir, ou une matière un peu plus costaud…
Je découvre votre blog.
C’est génial ces chaussons. Mais peut-on utiliser ces chaussons pour aller au jardin par exemple? Le bulgom résiste à l’extérieur?
Bravo en tout cas pour cette paire de chaussons vraiment superbes.